Bien chers choristes,

Si certaines activités reprennent peu à peu le cours de la vie, vous aurez sans doute observé que les rassemblements culturels seront les derniers à « déconfiner ». Nous suivons avec la plus grande attention le moindre signal d’ouverture mais celui-ci ne devrait pas arriver avant le 8 juin…

 

Le temps sans répétitions commence à devenir long ! Et il m’a fallu un peu de temps pour accepter l’idée de l’obligation de devoir renoncer à notre joyeux projet Beethoven pour cette année, voire plus, car c’est un projet très ambitieux avec grand effectif qui ne peut se réaliser que hors de toute contrainte sanitaire. Il se fera, c’est certain, mais quand ? C’est la question…

Plongée dans mes réflexions, et assaillie comme vous tous de toute part par des messages dramatiques, il m’est venu de relire l’Apocalypse en entier ! Que dire sinon que c’est l’une des plus belles lectures de ma vie et  moins « catastrophiste » que les médias ! Au moins cela finit en gloire !

Comme vous le savez, le compositeur Louis SPOHR (1784 – 1859) avait écrit le plus célèbre oratorio pour chœur de son temps, qui a précédé ceux de Mendelssohn, et s’intitule précisément « Die letzten Dinge » en français « l’Apocalypse » ou « la Fin des Temps », créé le jour du Vendredi-Saint 24 mars 1826 à Kassel. Il me semble qu’il est temps pour nous de travailler cette partition, qui conviendra à merveille à notre ensemble comme à l’air du temps…

https://www.youtube.com/watch?v=RdGPe2xZaqA

Le comité s’est montré favorable à ce projet et vous propose de commander les partitions si vous y adhérez également.

Pour le reste, je découvre un logiciel pour composition et édition de partitions et vous prépare « mon premier arrangement » pour chœur de l’air de Haendel « Dank sei Dir Gott » (extrait d’Israël en Egypte). Pour une débutante en électronique musicale, cela va prendre un peu de temps

Une petite composition surprise est également en route… Un peu de patience, à chaque jour suffit sa peine.

 

Mais toujours au plaisir de garder le contact et de vivre de l’espoir de nous retrouver aussi vite que possible et aussi lentement que nécessaire !

Chordialement

Florence